
Nos actions
L’accès aux soins non-programmés
Faciliter le recours à la médecine générale et spécialisée en ville. La CPTS vise donc à ce que chacun puisse avoir, en cas de véritable besoin, un accès à des soins non-programmés chez un médecin généraliste. C’est-à-dire, avoir une réponse dans les 24 à 48 h à une problématique médicale. L’objectif est aussi de limiter le recours aux urgences lorsque cela n’est pas nécessaire et également de limiter les hospitalisations répétitives.
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Nous allons poursuivre le déploiement de la plateforme de réponse à la demande de soins non programmés ainsi que celui de protocoles de coopération en lien avec les kinésithérapeutes, les dentistes, les infirmiers et les pharmaciens.​

​Permanence téléphonique de la CPTS ouverte du lundi au jeudi de 9h à 12h puis de 13h à 18h, et le vendredi de 9h à 12h.
L’accès au médecin traitant
La communauté professionnelle de santé de par son organisation peut largement faciliter la recherche d’un médecin traitant pour ces patients. Elle vise donc à ce que tous les habitants du territoire du Bugey Sud aient un médecin traitant avec vigilance particulière pour les patients âgés de plus de 70 ans, les patients en situation de précarité, pour lesquels l’absence de médecin traitant constitue une difficulté majeure en termes de suivi médical.​

Accompagner les professionnels de santé sur le territoire
Nous connaissons des problématiques de démographie médicale et du vieillissement de la population des professionnels de santé, mises en exergue par le diagnostic de territoire.
En effet, le manque de professionnels, les difficultés que rencontrent ceux-ci lorsqu’ils cherchent à se faire remplacer, les difficultés rencontrées pour eux et leurs ayants-droits pour l’installation (inscription en école, mode de garde, recherche d’un emploi, recherche d’un logement), les démarches souvent complexes sont autant d’éléments sur lesquels nous souhaitons travailler.

Prévention du cancer du sein

Le dépistage des cancers du sein permet de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer avant l'apparition de symptômes.
La détection précoce augmente les chances de guérison : elle permet à 99 femmes sur 100 d’être en vie 5 ans après le diagnostic.
L’objectif de cette action est d’augmenter le taux de dépistage du cancer chez les femmes de 50 à 74 ans. La HAS recommande la réalisation d’un examen clinique tous les 6 mois pendant 2 ans puis annuellement, dès 50 ans.
Elles bénéficient d’un examen clinique des seins et d’une mammographie de dépistage.
En sont exclues les femmes présentant des « facteurs de risque importants ». En effet, la HAS a souhaité élaborer des recommandations spécifiques sur le dépistage du cancer du sein chez les femmes à haut risque.
Prévention des violences faites aux femmes
La prévention des violences sexistes et sexuelles repose sur une éducation à la santé sexuelle adaptée à tous.
Il s’agit de sensibiliser et informer les publics vulnérables, notamment les jeunes de 11 à 18 ans et les personnes en situation de handicap, afin de favoriser une meilleure compréhension de la vie affective et de la prévention des violences. La communication s’adressera également au grand public et aux personnes éloignées du soin pour améliorer l’accès à l’information.
Parallèlement, la formation des professionnels de santé renforcera le repérage et la prise en charge des victimes. Des outils pédagogiques comme le violentomètre et l’harcèlomètre seront utilisés.

Repérage, évaluation et orientation
des personnes en risque de fragilité sur le territoire
Sur le territoire du Bugey Sud, une démarche est engagée pour repérer précocement les personnes de plus de 60 ans en risque de fragilité. Elle repose sur une évaluation multidimensionnelle (médicale, sociale, psychologique) et l’élaboration d’un Plan Personnalisé de Santé.
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L’objectif est de structurer un parcours coordonné et pluri-professionnel autour du patient, en impliquant l’ensemble des acteurs de santé et du médico-social. La sensibilisation et la formation des professionnels au repérage des fragilités sont également au cœur du dispositif.

Parcours insuffisance cardiaque

En 2023, plus de 800 patients de 60 ans et plus ont été identifiés sur le territoire, avec un âge médian de 83 ans. Près de 45 % sont en ALD pour insuffisance cardiaque (IC), et 5 % sans médecin traitant.
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Cette action cible les patients déjà diagnostiqués en IC. Elle vise à optimiser leur parcours grâce à un référent dédié, améliorer le dépistage, prévenir les décompensations via une meilleure connaissance des signes EPOF (Essoufflement, Prise de poids, Œdèmes, Fatigue), et limiter les passages aux urgences non nécessaires.
L’enjeu : renforcer le lien ville-hôpital, éviter les ruptures de soins et réduire les ré-hospitalisations.
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Prévention primaire et secondaire du diabète en favorisant le lien ville-Hôpital
Le diabète est la première maladie chronique de France et nécessite un traitement rigoureux.
Pour cette action, nous travaillons sur plusieurs aspects : l’éducation et l’accompagnement des patients diabétiques, mais aussi le dépistage de la rétinopathie. Concrètement, nous organisons régulièrement des ateliers pour les diabétiques sur différentes communes du territoire, animés par des professionnels de santé non-médicaux. Comme cette maladie s’attaque aux pieds, aux reins, aux yeux et au cœur, tous les aspects du diabète y sont abordés : diététique, accès aux médicaments, accès aux podologues et autres professions sans oublier de bien rappeler ce qu’est le diabète.

Soutenir le parcours de santé des personnes atteintes de troubles neuro-développementaux notamment pour les enfants âgés de plus de 6 ans
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Des troubles qu’on appelle plus généralement les DYS (dyslexie, dyspraxie, …), les TDH (trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité). Le but de cette action est de permettre aux enfants d’avoir un parcours complet sans passage à vide dans l’accompagnement ni abandon, mais aussi de renforcer les compétences parentales. En effet, le problème de ce type de parcours est qu’un certain nombre de professionnels de santé spécialisés ne sont pas remboursés et certaines familles ne peuvent pas toujours assumer le coût du parcours complet.
La CPTS vient en complément de ce qui peut exister pour permettre à ces enfants d’avoir un suivi du début à la fin de leur parcours, tout en facilitant le lien avec la plateforme de coordination et d'orientation.
Nous mettons également à disposition des parents et des professionnels des ressources documentaires.
Espace d’écoute psychologique en Bugey Sud
Un psychologue vient à la rencontre d'enfants, adolescents ou adultes en situation de précarité sociale (bénéficiaires de minima sociaux, public isolé, exilé...) qui du fait de leur détresse psychologique ou de leur situation de vie n'accèdent pas aux soins.
Il s’agit d’évaluer la santé mentale de la personne pour ensuite l’orienter vers une structure du droit commun pour qu’elle puisse bénéficier d’une prise en charge adaptée.
A l'exclusion des personnes déjà suivies pour un trouble psychiatrique.
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Rendez-vous uniquement sur adressage d’un partenaire (professionnel de santé, association...), avec accord de la personne ou des responsables légaux si personne mineure.